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[La basse funky joue]
POTUS BARACK OBAMA: Voilà ce qui me rend optimiste et, si tu es d'accord avec moi à ce sujet, nous sommes tous les deux... Tu sais, je suis « l'optimiste ».
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm. Tu l'es.
POTUS BARACK OBAMA: Tu es le...
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm. Je pensais l'être, mais tu es meilleur que moi [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Non, non, non, non. Allez, mec. Tu es « celui qui se lève (The Rising, ndt) ».
BRUCE SPRINGSTEEN: D'accord.
POTUS BARACK OBAMA: Nous finissons donc sur une note optimiste, non ? La question qui se pose est, « Qu'est-ce qui nous fait croire que nous pouvons traverser jusqu'à l'autre rive, avec une Amérique qui soit pleine et entière et qui soit sincère et qui soit meilleure que celle d'aujourd'hui ? » Et nous l'avons déjà abordé, mais ce qui me rend optimiste, c'est cette génération qui arrive. Nous avons pu nous en rendre compte avec cette élection, de manière écrasante... Cette foule des moins de 35 ans.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Ils croient en une histoire unifiée de l'Amérique. Majoritairement, lorsque tu regardes cette jeunesse.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Nos enfants, les jeunes à travers le pays... Ils croient, presque que comme une seconde nature, que les gens sont égaux.
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement.
POTUS BARACK OBAMA: Ils ne croient pas qu'on puisse discriminer quelqu'un sur la base d'une couleur de peau ou d'une orientation sexuelle ou d'un genre ou d'une appartenance ethnique ou d'une foi. Ils ne croient pas en l'ordre économique qui est grossièrement inégalitaire, avec une poignée d'individus qui valent plus que des millions de leur concitoyens. Ils ne croient pas en une société qui ignore la mutilation de la planète. Ils rejettent l'idée que nous n'aurions aucune responsabilité envers les futures générations...
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement.
POTUS BARACK OBAMA: ...lorsque nous faisons face au changement climatique. La bonne nouvelle, c'est qu'une génération se lève. La question est, « Pouvons-nous tenir assez longtemps...»
ENSEMBLE: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Le temps qu'ils soient assez murs pour être aux commandes.
BRUCE SPRINGSTEEN: En attendant la cavalerie ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Nous avons tellement foiré ces choses-là. Et tu sais, je veux croire que nous pouvons réussir. Notre job est d'aider à bâtir ce pont pour la prochaine génération.
[La guitare électrique joue en fond]
POTUS BARACK OBAMA: Et tes chansons et mes discours ou mes livres ou cette conversation... Je pense que c'est pour que la prochaine génération puisse savoir, « Vous êtes sur la bonne voie »
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu dois laisser la lanterne allumée, mon ami.
POTUS BARACK OBAMA: Oui ! Exactement.
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est ce qu'il fait retenir.
POTUS BARACK OBAMA: Exactement. Retenir que l'Amérique est vraie et réelle et disponible pour vous. Je sais que ce n'est pas le cas aujourd'hui.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Mais elle est là.
[La guitare électrique joue en fond]
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Je suis d'accord. C'est mièvre, mais nos enfants nous rendent optimiste, tu sais. Ils nous forcent à être optimiste. C'est leur monde et nous passons le relais. Je ne veux pas entendre parler de parent pessimiste. Si c'est le cas, c'est que tu t'es trompé [rires] Mes enfants, et je le dis en remerciant Dieu, sont de solides citoyens [rires] dont le caractère à tout juste 30 ans surpasse largement le mien [rires] Ils me rendent donc humble et... Patti et moi, nous vivons dans leur grâce et nous leur en sommes reconnaissants.
[La guitare électrique joue et s'estompe]
BRUCE SPRINGSTEEN: Merci.
POTUS BARACK OBAMA: Je pense que nous avons bien travaillé aujourd'hui, mon frère.
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement. Oui, merci mon frère.
POTUS BARACK OBAMA: J'ai appris des choses.
BRUCE SPRINGSTEEN: Moi aussi [rires] Woo !
[Bruce Springsteen joue Born in the U.S.A. à la guitare acoustique]
BRUCE SPRINGSTEEN: [chantant] Né dans une ville paumée... Le premier coup de pied, je l'ai reçu en heurtant le sol... Tu finis comme un chien qui a été trop battu... Jusqu'à passer la moitié de ta vie à cacher tes blessures... Je suis né aux U.S.A... Né aux U.S.A... J'ai trempé dans une petite histoire, dans ma ville... Alors ils m'ont mis un fusil entre les mains... Ils m'ont expédié dans un pays étranger... Pour aller tuer l'homme jaune... Je suis né aux U.S.A.... Né aux U.S.A.... De retour au pays, à la raffinerie... Le chef du personnel m'a dit "Fiston, si ça ne tenait qu'à moi"... Je suis allé voir mon conseiller au bureau des Vétérans... Il m'a dit "Fiston, n'as-tu rien compris"... J'avais un frère à Khe Sahn qui combattait les Viet Cong... Ils sont toujours là, lui a bel et bien disparu... Il avait une femme qu'il aimait à Saïgon... Tout ce que j'ai maintenant, c'est une photo de lui dans ses bras... Dans l'ombre du pénitencier... Sous les feux de la raffinerie... Dix ans que je brûle ma colère sur la route... J'ai nulle part où m'enfuir, nulle part où aller... Je suis né aux U.S.A. Né aux U.S.A....Je suis né aux U.S.A.... Je ne suis qu'un vieux, qui se la joue cool aux U.S.A....
[Bruce Springsteen joue Born in the U.S.A. à la guitare acoustique, et s'estompe]
POTUS BARACK OBAMA: Voilà ce qui me rend optimiste et, si tu es d'accord avec moi à ce sujet, nous sommes tous les deux... Tu sais, je suis « l'optimiste ».
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm. Tu l'es.
POTUS BARACK OBAMA: Tu es le...
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm. Je pensais l'être, mais tu es meilleur que moi [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Non, non, non, non. Allez, mec. Tu es « celui qui se lève (The Rising, ndt) ».
BRUCE SPRINGSTEEN: D'accord.
POTUS BARACK OBAMA: Nous finissons donc sur une note optimiste, non ? La question qui se pose est, « Qu'est-ce qui nous fait croire que nous pouvons traverser jusqu'à l'autre rive, avec une Amérique qui soit pleine et entière et qui soit sincère et qui soit meilleure que celle d'aujourd'hui ? » Et nous l'avons déjà abordé, mais ce qui me rend optimiste, c'est cette génération qui arrive. Nous avons pu nous en rendre compte avec cette élection, de manière écrasante... Cette foule des moins de 35 ans.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Ils croient en une histoire unifiée de l'Amérique. Majoritairement, lorsque tu regardes cette jeunesse.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Nos enfants, les jeunes à travers le pays... Ils croient, presque que comme une seconde nature, que les gens sont égaux.
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement.
POTUS BARACK OBAMA: Ils ne croient pas qu'on puisse discriminer quelqu'un sur la base d'une couleur de peau ou d'une orientation sexuelle ou d'un genre ou d'une appartenance ethnique ou d'une foi. Ils ne croient pas en l'ordre économique qui est grossièrement inégalitaire, avec une poignée d'individus qui valent plus que des millions de leur concitoyens. Ils ne croient pas en une société qui ignore la mutilation de la planète. Ils rejettent l'idée que nous n'aurions aucune responsabilité envers les futures générations...
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement.
POTUS BARACK OBAMA: ...lorsque nous faisons face au changement climatique. La bonne nouvelle, c'est qu'une génération se lève. La question est, « Pouvons-nous tenir assez longtemps...»
ENSEMBLE: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Le temps qu'ils soient assez murs pour être aux commandes.
BRUCE SPRINGSTEEN: En attendant la cavalerie ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Nous avons tellement foiré ces choses-là. Et tu sais, je veux croire que nous pouvons réussir. Notre job est d'aider à bâtir ce pont pour la prochaine génération.
[La guitare électrique joue en fond]
POTUS BARACK OBAMA: Et tes chansons et mes discours ou mes livres ou cette conversation... Je pense que c'est pour que la prochaine génération puisse savoir, « Vous êtes sur la bonne voie »
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu dois laisser la lanterne allumée, mon ami.
POTUS BARACK OBAMA: Oui ! Exactement.
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est ce qu'il fait retenir.
POTUS BARACK OBAMA: Exactement. Retenir que l'Amérique est vraie et réelle et disponible pour vous. Je sais que ce n'est pas le cas aujourd'hui.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Mais elle est là.
[La guitare électrique joue en fond]
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Je suis d'accord. C'est mièvre, mais nos enfants nous rendent optimiste, tu sais. Ils nous forcent à être optimiste. C'est leur monde et nous passons le relais. Je ne veux pas entendre parler de parent pessimiste. Si c'est le cas, c'est que tu t'es trompé [rires] Mes enfants, et je le dis en remerciant Dieu, sont de solides citoyens [rires] dont le caractère à tout juste 30 ans surpasse largement le mien [rires] Ils me rendent donc humble et... Patti et moi, nous vivons dans leur grâce et nous leur en sommes reconnaissants.
[La guitare électrique joue et s'estompe]
BRUCE SPRINGSTEEN: Merci.
POTUS BARACK OBAMA: Je pense que nous avons bien travaillé aujourd'hui, mon frère.
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement. Oui, merci mon frère.
POTUS BARACK OBAMA: J'ai appris des choses.
BRUCE SPRINGSTEEN: Moi aussi [rires] Woo !
[Bruce Springsteen joue Born in the U.S.A. à la guitare acoustique]
BRUCE SPRINGSTEEN: [chantant] Né dans une ville paumée... Le premier coup de pied, je l'ai reçu en heurtant le sol... Tu finis comme un chien qui a été trop battu... Jusqu'à passer la moitié de ta vie à cacher tes blessures... Je suis né aux U.S.A... Né aux U.S.A... J'ai trempé dans une petite histoire, dans ma ville... Alors ils m'ont mis un fusil entre les mains... Ils m'ont expédié dans un pays étranger... Pour aller tuer l'homme jaune... Je suis né aux U.S.A.... Né aux U.S.A.... De retour au pays, à la raffinerie... Le chef du personnel m'a dit "Fiston, si ça ne tenait qu'à moi"... Je suis allé voir mon conseiller au bureau des Vétérans... Il m'a dit "Fiston, n'as-tu rien compris"... J'avais un frère à Khe Sahn qui combattait les Viet Cong... Ils sont toujours là, lui a bel et bien disparu... Il avait une femme qu'il aimait à Saïgon... Tout ce que j'ai maintenant, c'est une photo de lui dans ses bras... Dans l'ombre du pénitencier... Sous les feux de la raffinerie... Dix ans que je brûle ma colère sur la route... J'ai nulle part où m'enfuir, nulle part où aller... Je suis né aux U.S.A. Né aux U.S.A....Je suis né aux U.S.A.... Je ne suis qu'un vieux, qui se la joue cool aux U.S.A....
[Bruce Springsteen joue Born in the U.S.A. à la guitare acoustique, et s'estompe]