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[Une basse funky joue]
[Frankie Lyman and the Teenagers - Why Do Fools Fall in Love? : « Oh wah, oh wah, oh wah, oh wah, oh wah, oh wah... Why do fools fall in love ? Why do birds sing so gay ?...]
BRUCE SPRINGSTEEN: J'ai été façonné par le Top 40. La première musique que j'ai entendue, c'est le Doo-Wop et le Rhythm & Blues que ma mère écoutait à la radio le matin, j'étais un enfant, j'avais huit ou neuf ans.
[The Monotones - The Book of Love : « I wonder, wonder who, who-oo-ooh. Who wrote the Book Of Love ? Tell me, Tell me, Tell me...]
Et puis, tu avais les autres succès de l'époque, les chansons des Beatles et des Rolling Stone et...
POTUS BARACK OBAMA: Et où se situe Dylan dans l'influence qu'il a eu sur toi ?
BRUCE SPRINGSTEEN: Bob était drôle par contre...
POTUS BARACK OBAMA: Parce qu'il vient...
BRUCE SPRINGSTEEN: Il avait des succès.
POTUS BARACK OBAMA: Il avait des succès, mais il vient de directions différentes. Il vient de Woody Guthrie et il vient...
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui, mais je ne le savais pas. Je ne le savais pas et je l'ai appris après la trentaine. Je n'avais jamais écouté les premiers albums acoustiques de Bob.
POTUS BARACK OBAMA: C'est intéressant.
BRUCE SPRINGSTEEN: J'avais seulement écouté Highway 61, Subterranean Homesick Blues. J'avais joué ses morceaux électriques et ce n'est pas avant le début de la trentaine que je suis revenu à sa musique acoustique. Et puis, je suis remonté jusqu'à Woody Guthrie. Je suis donc venu tard à ce style.
POTUS BARACK OBAMA: Assez tard.
BRUCE SPRINGSTEEN: La musique Country est arrivée plus tard pour moi, à la fin de la vingtaine et au début de la trentaine. Je cherchais d'autres solutions que celles que le Rock pouvait apporter. La musique Rock était grandiose, il y avait une colère de classe dans laquelle je me retrouvais. Et puis, il y avait un romantisme magnifique et des mélodies, beaucoup d'énergie. Mais les années passaient et le Rock n'abordait pas les préoccupations d'adulte.
POTUS BARACK OBAMA: Oui.
BRUCE SPRINGSTEEN: Je suis donc allé vers la Country. La Country était grandiose, une musique et des chanteurs incroyables, mais il y avait un certain fatalisme dans les paroles.
POTUS BARACK OBAMA: Hmm.
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu vois ? Je me suis donc dit, « Qui essaye de jouer... Où est la musique de l'espoir ? » Woody Guthrie et Bob Dylan racontaient le monde difficile dans lequel tu vivais, mais, quelque part, ils apportaient aussi une sorte de transcendance et des solutions concrètes aux problèmes sociétaux et à tes propres difficultés personnelles. Tu pouvais agir.
C'est ce qui a attiré mon regard, car j'étais alors devenu une rockstar avec un succès relativement important. Je tenais à maintenir des liens avec ma communauté. Je tenais à donner ma voix à la communauté. Je voulais aussi, dans une certaine mesure, avoir une action concrète, prendre un peu de ce que je gagnais, pour le réinjecter dans la communauté. On était en 1980 et...
[Extrait d'archive de concert de Bruce Springsteen ‘85 - This Land is Your Land]
J'ai commencé à jouer This land Is Your Land. Cette chanson, avec Born In The U.S.A., c'est là que nous avons su ce que nous allions faire, à la fois en tant que groupe, en tant qu'entité sociale à petite échelle, et en tant qu'entité de divertissement. Nous avons compris la façon dont nous allions assembler ensemble toutes ces choses.
[Extrait d'archive de concert de Bruce Springsteen ‘85 - This Land is Your Land : « Once I rode that ribbon highway... I saw above me the endless sky... I saw below me, a golden valley... Well this land was made for you and meeeee... I roamed and I rambled »...]
Et c'est là que j'y ai trouvé une pleine satisfaction, et c'est de cette façon que j'ai rassemblé toutes les pièces du puzzle.
[Extrait d'archive de concert de Bruce Springsteen ‘85 - This Land is Your Land : « Through the sparking sands of the diamond desert... And all around me, a voice was soundin’. It cried, “This land was made for you and meeeee... Well a sun came shinin’... »]
[Frankie Lyman and the Teenagers - Why Do Fools Fall in Love? : « Oh wah, oh wah, oh wah, oh wah, oh wah, oh wah... Why do fools fall in love ? Why do birds sing so gay ?...]
BRUCE SPRINGSTEEN: J'ai été façonné par le Top 40. La première musique que j'ai entendue, c'est le Doo-Wop et le Rhythm & Blues que ma mère écoutait à la radio le matin, j'étais un enfant, j'avais huit ou neuf ans.
[The Monotones - The Book of Love : « I wonder, wonder who, who-oo-ooh. Who wrote the Book Of Love ? Tell me, Tell me, Tell me...]
Et puis, tu avais les autres succès de l'époque, les chansons des Beatles et des Rolling Stone et...
POTUS BARACK OBAMA: Et où se situe Dylan dans l'influence qu'il a eu sur toi ?
BRUCE SPRINGSTEEN: Bob était drôle par contre...
POTUS BARACK OBAMA: Parce qu'il vient...
BRUCE SPRINGSTEEN: Il avait des succès.
POTUS BARACK OBAMA: Il avait des succès, mais il vient de directions différentes. Il vient de Woody Guthrie et il vient...
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui, mais je ne le savais pas. Je ne le savais pas et je l'ai appris après la trentaine. Je n'avais jamais écouté les premiers albums acoustiques de Bob.
POTUS BARACK OBAMA: C'est intéressant.
BRUCE SPRINGSTEEN: J'avais seulement écouté Highway 61, Subterranean Homesick Blues. J'avais joué ses morceaux électriques et ce n'est pas avant le début de la trentaine que je suis revenu à sa musique acoustique. Et puis, je suis remonté jusqu'à Woody Guthrie. Je suis donc venu tard à ce style.
POTUS BARACK OBAMA: Assez tard.
BRUCE SPRINGSTEEN: La musique Country est arrivée plus tard pour moi, à la fin de la vingtaine et au début de la trentaine. Je cherchais d'autres solutions que celles que le Rock pouvait apporter. La musique Rock était grandiose, il y avait une colère de classe dans laquelle je me retrouvais. Et puis, il y avait un romantisme magnifique et des mélodies, beaucoup d'énergie. Mais les années passaient et le Rock n'abordait pas les préoccupations d'adulte.
POTUS BARACK OBAMA: Oui.
BRUCE SPRINGSTEEN: Je suis donc allé vers la Country. La Country était grandiose, une musique et des chanteurs incroyables, mais il y avait un certain fatalisme dans les paroles.
POTUS BARACK OBAMA: Hmm.
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu vois ? Je me suis donc dit, « Qui essaye de jouer... Où est la musique de l'espoir ? » Woody Guthrie et Bob Dylan racontaient le monde difficile dans lequel tu vivais, mais, quelque part, ils apportaient aussi une sorte de transcendance et des solutions concrètes aux problèmes sociétaux et à tes propres difficultés personnelles. Tu pouvais agir.
C'est ce qui a attiré mon regard, car j'étais alors devenu une rockstar avec un succès relativement important. Je tenais à maintenir des liens avec ma communauté. Je tenais à donner ma voix à la communauté. Je voulais aussi, dans une certaine mesure, avoir une action concrète, prendre un peu de ce que je gagnais, pour le réinjecter dans la communauté. On était en 1980 et...
[Extrait d'archive de concert de Bruce Springsteen ‘85 - This Land is Your Land]
J'ai commencé à jouer This land Is Your Land. Cette chanson, avec Born In The U.S.A., c'est là que nous avons su ce que nous allions faire, à la fois en tant que groupe, en tant qu'entité sociale à petite échelle, et en tant qu'entité de divertissement. Nous avons compris la façon dont nous allions assembler ensemble toutes ces choses.
[Extrait d'archive de concert de Bruce Springsteen ‘85 - This Land is Your Land : « Once I rode that ribbon highway... I saw above me the endless sky... I saw below me, a golden valley... Well this land was made for you and meeeee... I roamed and I rambled »...]
Et c'est là que j'y ai trouvé une pleine satisfaction, et c'est de cette façon que j'ai rassemblé toutes les pièces du puzzle.
[Extrait d'archive de concert de Bruce Springsteen ‘85 - This Land is Your Land : « Through the sparking sands of the diamond desert... And all around me, a voice was soundin’. It cried, “This land was made for you and meeeee... Well a sun came shinin’... »]