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LA BANDE-SON IDÉALE
Springsteen a écrit plus de 300 chansons. Alors que Columbia sort la compilation Chapter & Verse, nous avons sélectionné 15 titres emblématiques, hymnes ou ballades, qui reflètent ses thèmes de prédilection.
BORN TO RUN (1975) "Cause tramps like us, baby we were born to run", une phrase de cinéma et de virée en caisse. Une longue maturation pour un premier grand succès.
THUNDER ROAD (1975) Les lendemains incertains, la jeunesse qui s'enfuit, un standard springsteenien écrit au sortir de la guerre du Vietnam, et qui résonne toujours avec la même puissance.
BADLANDS (1977) Un riff des Animals, une chanson féroce pour rivaliser avec le punk. Sombre comme un thriller et romantique comme un film de Malick.
THE RIVER (1980) Inspirée par sa sœur Virginia tombée enceinte à 17 ans, et par son beau-frère Mickey, ouvrier du bâtiment, prolos irlandais plongés dans la récession.
HUNGRY HEART (1980) Taillée pour la scène. Les crocs de l'E Street. Des paroles chocs, un rock brulant, un hit du Top Five.
MY FATHER'S HOUSE (1982) Retour à l'enfance nue. Gospel blanc de Nebraska, folk des Appalaches et blues familial. Le chant du père.
JOHNNY 99 (1982) Le talent de conteur de Springsteen dans toute sa splendeur. Deux frères que la vie sépare. La force du destin, l'économie de mots. Le visage ténébreux de Bruce.
BORN IN THE U.S.A. (1984) Titre d'un scénario de Paul Shrader (scénariste de Taxi Driver et réalisateur de Blue Collar). Un blues de Viet Vet. Une protest song martiale et un malentendu phénoménal.
DANCING IN THE DARK (1984) Ado, Bruce imitait James Brown devant sa glace. En pleine ascension de MTV, il se déhanche avec Courteney Cox dans le clip réalisé par Brian de Palma. Un titre devenu un rituel de concert : qui sera l'heureux(se) élu(e) qui montera danser sur scène avec Bruce ?
IF I SHOULD FALL BEHIND (1993) Ballade amoureuse, déclaration solennelle à la femme de sa vie et mère de ses enfants, Patti, c'est aussi une de ses chansons les plus poignantes.
STREETS OF PHILADELPHIA (1994) Le réalisateur Jonathan Demme lui demande d'écrire une chanson sur l'histoire d'un homosexuel atteint du sida qui se bat pour conserver son travail. Un Oscar.
THE GHOST OF TOM JOAD (1995) Dans la lignée de Steinbeck. Musique austère, raisons de la colère. Chronique de la crise à fendre l'âme.
AMERICAN SKIN (41 SHOTS) (2001) Sur la mort d'Amadou Diallo, immigrant guinéen abattu par la police. En concert, les "Hands up, don't shoot" du mouvement Black Lives Matter.
THE RISING (2002) Au lendemain du 11-septembre, le courage, l'espoir, la résilience et la ferveur d'un hymne. "Le rock est une force religieuse et mystique".
WE TAKE CARE OF OUR OWN (2012) Révolté par le krach et la cupidité de Wall Street, la rage intacte, la force de frappe au rendez-vous. La cause du peuple.
Springsteen a écrit plus de 300 chansons. Alors que Columbia sort la compilation Chapter & Verse, nous avons sélectionné 15 titres emblématiques, hymnes ou ballades, qui reflètent ses thèmes de prédilection.
BORN TO RUN (1975) "Cause tramps like us, baby we were born to run", une phrase de cinéma et de virée en caisse. Une longue maturation pour un premier grand succès.
THUNDER ROAD (1975) Les lendemains incertains, la jeunesse qui s'enfuit, un standard springsteenien écrit au sortir de la guerre du Vietnam, et qui résonne toujours avec la même puissance.
BADLANDS (1977) Un riff des Animals, une chanson féroce pour rivaliser avec le punk. Sombre comme un thriller et romantique comme un film de Malick.
THE RIVER (1980) Inspirée par sa sœur Virginia tombée enceinte à 17 ans, et par son beau-frère Mickey, ouvrier du bâtiment, prolos irlandais plongés dans la récession.
HUNGRY HEART (1980) Taillée pour la scène. Les crocs de l'E Street. Des paroles chocs, un rock brulant, un hit du Top Five.
MY FATHER'S HOUSE (1982) Retour à l'enfance nue. Gospel blanc de Nebraska, folk des Appalaches et blues familial. Le chant du père.
JOHNNY 99 (1982) Le talent de conteur de Springsteen dans toute sa splendeur. Deux frères que la vie sépare. La force du destin, l'économie de mots. Le visage ténébreux de Bruce.
BORN IN THE U.S.A. (1984) Titre d'un scénario de Paul Shrader (scénariste de Taxi Driver et réalisateur de Blue Collar). Un blues de Viet Vet. Une protest song martiale et un malentendu phénoménal.
DANCING IN THE DARK (1984) Ado, Bruce imitait James Brown devant sa glace. En pleine ascension de MTV, il se déhanche avec Courteney Cox dans le clip réalisé par Brian de Palma. Un titre devenu un rituel de concert : qui sera l'heureux(se) élu(e) qui montera danser sur scène avec Bruce ?
IF I SHOULD FALL BEHIND (1993) Ballade amoureuse, déclaration solennelle à la femme de sa vie et mère de ses enfants, Patti, c'est aussi une de ses chansons les plus poignantes.
STREETS OF PHILADELPHIA (1994) Le réalisateur Jonathan Demme lui demande d'écrire une chanson sur l'histoire d'un homosexuel atteint du sida qui se bat pour conserver son travail. Un Oscar.
THE GHOST OF TOM JOAD (1995) Dans la lignée de Steinbeck. Musique austère, raisons de la colère. Chronique de la crise à fendre l'âme.
AMERICAN SKIN (41 SHOTS) (2001) Sur la mort d'Amadou Diallo, immigrant guinéen abattu par la police. En concert, les "Hands up, don't shoot" du mouvement Black Lives Matter.
THE RISING (2002) Au lendemain du 11-septembre, le courage, l'espoir, la résilience et la ferveur d'un hymne. "Le rock est une force religieuse et mystique".
WE TAKE CARE OF OUR OWN (2012) Révolté par le krach et la cupidité de Wall Street, la rage intacte, la force de frappe au rendez-vous. La cause du peuple.