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POTUS BARACK OBAMA: Tu sais Bruce, je sais que c'est vrai pour toi, et que c'est assurément vrai pour moi aussi. Dans cette culture, nous nous questionnons sans cesse... « Est-ce que je perds le contact ? Est-ce que je ne suis pas la proie de cette machine à consommer, dont on nous abreuve chaque jour ? », « Est-ce que j'oublie ce qui est important ? » Et il est nécessaire de parfois faire un pas de recul et réfléchir et peut-être avoir cette perspective.
[Le synthétiseur s'estompe]
Tu sais, l'année dernière, pour Noël, j'ai offert à Michelle... Nous étions à Hawaï et je lui ai offert un dîner sur la terrasse d'un hôtel qui surplombait Waikiki. Nous avions laissé les filles. Des amis avaient fait venir un trio Hawaïen.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Il a joué quelques chansons.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ok [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Un diner à la lumière des flambeaux.
BRUCE SPRINGSTEEN: Impeccable [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Le cadre était superbe. Nous avons regardé le soleil se coucher. J'étais assez satisfait de moi.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oh, bien joué !
POTUS BARACK OBAMA: Le meilleur moment de la soirée a été au tout début, lorsque nous avons commencé à repenser à tous les lieux où nous avions séjourné à Hawaï, au cours de ces 20 dernières années.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ohhh.
POTUS BARACK OBAMA: En commençant par le premier, à savoir le canapé de mes grands-parents sur lequel nous avions dormi.
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Puis le second, à savoir la chambre d'un motel, à 7 ou 8 kilomètres de la plage [rires] Et puis nous étions allés dans un hôtel, un vrai, avec piscine, à proximité immédiate de la plage. Enfin, nous étions allés au Sheraton, un grand hôtel. En l'espace de dix ans...
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu y es presque ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Et puis, il y avait un endroit, quand on avait les filles, où il y avait une chambre séparée, une sorte de "chambre junior", je crois que c'est comme ça qu'on les appelle.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui.
POTUS BARACK OBAMA: Pour que tu puisses fermer la porte, et laisser les enfants de leur côté, pour avoir un peu d'intimité...
BRUCE SPRINGSTEEN: Très sympa. Oui, très sympa ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: ...lorsque tu pars en vacances avec ton épouse.
POTUS BARACK OBAMA: Tu peux retracer l'évolution de ton statut économique à travers les années.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ok.
POTUS BARACK OBAMA: A travers nos vacances. Michelle et moi avons pu nous rappeler chaque endroit où nous avons séjourné, mais le seul plaisir, c'était de se souvenir que nous étions tout aussi heureux dans chacun de ces lieux.
[La guitare acoustique joue en fond]
La constance, c'est notre temps passé ensemble, et le décor n'a jamais vraiment fait aucune différence.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Au début, il y avait cette petite excitation, « Oh, regarde il y a des petits flacons de shampoings dans la salle de bains... »
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Puis, tu vas dans un hôtel où il y a un peignoir, tu sais, du style, « Mec, essaye ce peignoir ».
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Un peignoir...
POTUS BARACK OBAMA: « C'est quelque chose ». Non ? Après cette euphorie du début, il s'agissait toujours du coucher du soleil qui comptait et de pouvoir nous tenir la main. Il s'agissait toujours du rire des filles, alors qu'elles se couraient après dans la sable. Il s'agissait des choses gratuites qui n'avaient rien à voir avec l'endroit où tu séjournais.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ce sont les sources de joie.
POTUS BARACK OBAMA: C'était ce qui t'apportait le sentiment de plénitude.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui.
POTUS BARACK OBAMA: Et je pense que transmettre cet aspect-là dans nos prises de position politiques, dans nos histoires, dans nos chansons, et en nous remémorant ce sentiment de lien avec ce qui compte, qu'on en arrive au point où nous pouvons bâtir une union qui peut vraiment changer les choses. C'est possible uniquement si ceux qui sont au sommet de la pyramide admettent, « Hey, ce qui me rendrait heureux, c'est de vivre dans une société saine, équitable. Ce n'est pas la quantité de choses que je possède, ce n'est pas vivre protégé derrière une barrière. Je peux y renoncer et je me sentirai mieux. Si chaque enfant peut suivre une bonne scolarité, c'est mieux pour l'avenir de mes propres enfants »
[La guitare acoustique joue et s'estompe]
[PAUSE]
[Le synthétiseur s'estompe]
Tu sais, l'année dernière, pour Noël, j'ai offert à Michelle... Nous étions à Hawaï et je lui ai offert un dîner sur la terrasse d'un hôtel qui surplombait Waikiki. Nous avions laissé les filles. Des amis avaient fait venir un trio Hawaïen.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Il a joué quelques chansons.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ok [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Un diner à la lumière des flambeaux.
BRUCE SPRINGSTEEN: Impeccable [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Le cadre était superbe. Nous avons regardé le soleil se coucher. J'étais assez satisfait de moi.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oh, bien joué !
POTUS BARACK OBAMA: Le meilleur moment de la soirée a été au tout début, lorsque nous avons commencé à repenser à tous les lieux où nous avions séjourné à Hawaï, au cours de ces 20 dernières années.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ohhh.
POTUS BARACK OBAMA: En commençant par le premier, à savoir le canapé de mes grands-parents sur lequel nous avions dormi.
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Puis le second, à savoir la chambre d'un motel, à 7 ou 8 kilomètres de la plage [rires] Et puis nous étions allés dans un hôtel, un vrai, avec piscine, à proximité immédiate de la plage. Enfin, nous étions allés au Sheraton, un grand hôtel. En l'espace de dix ans...
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu y es presque ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Et puis, il y avait un endroit, quand on avait les filles, où il y avait une chambre séparée, une sorte de "chambre junior", je crois que c'est comme ça qu'on les appelle.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui.
POTUS BARACK OBAMA: Pour que tu puisses fermer la porte, et laisser les enfants de leur côté, pour avoir un peu d'intimité...
BRUCE SPRINGSTEEN: Très sympa. Oui, très sympa ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: ...lorsque tu pars en vacances avec ton épouse.
POTUS BARACK OBAMA: Tu peux retracer l'évolution de ton statut économique à travers les années.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ok.
POTUS BARACK OBAMA: A travers nos vacances. Michelle et moi avons pu nous rappeler chaque endroit où nous avons séjourné, mais le seul plaisir, c'était de se souvenir que nous étions tout aussi heureux dans chacun de ces lieux.
[La guitare acoustique joue en fond]
La constance, c'est notre temps passé ensemble, et le décor n'a jamais vraiment fait aucune différence.
BRUCE SPRINGSTEEN: Mhmm.
POTUS BARACK OBAMA: Au début, il y avait cette petite excitation, « Oh, regarde il y a des petits flacons de shampoings dans la salle de bains... »
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: Puis, tu vas dans un hôtel où il y a un peignoir, tu sais, du style, « Mec, essaye ce peignoir ».
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Un peignoir...
POTUS BARACK OBAMA: « C'est quelque chose ». Non ? Après cette euphorie du début, il s'agissait toujours du coucher du soleil qui comptait et de pouvoir nous tenir la main. Il s'agissait toujours du rire des filles, alors qu'elles se couraient après dans la sable. Il s'agissait des choses gratuites qui n'avaient rien à voir avec l'endroit où tu séjournais.
BRUCE SPRINGSTEEN: Ce sont les sources de joie.
POTUS BARACK OBAMA: C'était ce qui t'apportait le sentiment de plénitude.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui.
POTUS BARACK OBAMA: Et je pense que transmettre cet aspect-là dans nos prises de position politiques, dans nos histoires, dans nos chansons, et en nous remémorant ce sentiment de lien avec ce qui compte, qu'on en arrive au point où nous pouvons bâtir une union qui peut vraiment changer les choses. C'est possible uniquement si ceux qui sont au sommet de la pyramide admettent, « Hey, ce qui me rendrait heureux, c'est de vivre dans une société saine, équitable. Ce n'est pas la quantité de choses que je possède, ce n'est pas vivre protégé derrière une barrière. Je peux y renoncer et je me sentirai mieux. Si chaque enfant peut suivre une bonne scolarité, c'est mieux pour l'avenir de mes propres enfants »
[La guitare acoustique joue et s'estompe]
[PAUSE]