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POTUS BARACK OBAMA: Nous avons parlé des droits civiques.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui. [il gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Nous avons parlé du rock'n'roll, de la musique et du changement social et...
BRUCE SPRINGSTEEN: Exact.
POTUS BARACK OBAMA: Question éclair : Les meilleures chansons engagées.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il rigole et gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Donc, Top 3, ou 4, ou 5, celles qui te viennent à l'esprit ?
BRUCE SPRINGSTEEN: Je dirais Fight The Power de Public Enemy.
[Public Enemy - Fight the Power : 1989...]
POTUS BARACK OBAMA: C'est une grande chanson.
BRUCE SPRINGSTEEN: Je dirais Anarchy in the U.K. Les Sex Pistols. Ou God Save the Queen.
POTUS BARACK OBAMA: [rires]
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est une... Ce sont de grandes chansons engagées.
[The Sex Pistols - Anarchy in the U.K. : Je suis un anti-christ... Je suis un anarchiste...]
POTUS BARACK OBAMA: Maggie's Farm est une grande chanson engagée.
BRUCE SPRINGSTEEN: Fabuleuse ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: [chante] Je ne travaillerai plus dans la ferme de Maggie...
[Bruce gratte sa guitare]
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu chantes bien [rires]
POTUS BARACK OBAMA: [chante] Je ne travaillerai plus dans la ferme de Maggie...
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: A Change is Gonna Come
BRUCE SPRINGSTEEN: Oh, oui, je l'adore.
POTUS BARACK OBAMA: Sam Cooke.
BRUCE SPRINGSTEEN: Magnifique.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : Je suis né près de la rivière...]
POTUS BARACK OBAMA: Cette chanson peut me faire pleurer.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : ...dans une petite tente...]
POTUS BARACK OBAMA: Il y a quelque chose quand il commence à chanter.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : ...Oh, et comme la rivière, je courre depuis ce jour...]
BRUCE SPRINGSTEEN: La douleur historique qu'il y a dedans. Et cependant, l'élégance et la générosité dans sa voix.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : ...Un long moment que j'attends mais je sais... Je sais... ]
POTUS BARACK OBAMA: Et Billie Holyday qui chante Strange Fruit.
[Billie Holiday - Strange Fruit : Suspendu aux peupliers…]
BRUCE SPRINGSTEEN: Boom, en haut de la liste. Non ?
[Billie Holiday - Strange Fruit s'estompe]
[Bruce gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Tu sais quelle chanson est une grande chanson engagée ?
BRUCE SPRINGSTEEN: Non ?
POTUS BARACK OBAMA: Même si les gens ne la considèrent pas comme une chanson engagée.
BRUCE SPRINGSTEEN: Dis.
POTUS BARACK OBAMA: Respect, Aretha Franklin.
BRUCE SPRINGSTEEN: Magnifique. Une des meilleures.
[Aretha Franklin - Respect]
POTUS BARACK OBAMA: [chante] R-E-S-P-E-C-T. C'est une chanson engagée.
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Une des meilleures.
POTUS BARACK OBAMA: Elle s'adressait à tous les hommes...
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: « Ressaisissez-vous »
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est une des meilleures. C'est clair.
POTUS BARACK OBAMA: Ce n'est pas... Ce n'est pas une leçon de morale.
BRUCE SPRINGSTEEN: Non. Je pense que mes chansons engagées préférées sont celles qui capturent un esprit plutôt que d'asséner une diatribe ou un dogme en particulier.
[Bruce gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Non, ça ne marche pas, ça ne marche pas.
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu sais, ça ne marche pas. Mais...
[Bruce gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Il y a un bon exemple. 41 Shots, qui parle d'un événement bien particulier. Nous devrions rappeler à chacun ce qu'il s'est passé. Signe du temps, l'histoire s'est tristement répétée depuis.
BRUCE SPRINGSTEEN: Beaucoup de fois.
POTUS BARACK OBAMA: Beaucoup de fois depuis. Certains peuvent ne pas se souvenir de ce qui s'est passé exactement.
BRUCE SPRINGSTEEN: Amadou Diallo était un immigré africain qui, pris à tort pour un autre, a été arrêté par la police. Il se trouvait dans le hall de son immeuble. Il a cherché son portefeuille et on lui a tiré dessus 19 fois – 41 coups de feu au total ont été tirés par des policiers, lesquels ont été acquittés.
POTUS BARACK OBAMA: Et, important pour situer le contexte, ces policiers étaient en civil.
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement.
POTUS BARACK OBAMA: Donc, Diallo ne savait pas nécessairement pourquoi ces 4 types lui demandaient de s'arrêter et ce qui pouvait lui laisser suggérer qu'ils lui cherchaient des histoires.
BRUCE SPRINGSTEEN: Probablement pas. Mais l'origine de la chanson vient de cet incident, et je commence à y réfléchir et je me dis, « Ok, la peau. La peau, c'est le destin ». Comme si c'était un privilège d'oublier que tu vis dans un corps particulier.
POTUS BARACK OBAMA: Oui.
BRUCE SPRINGSTEEN: Les blancs le peuvent. Les noirs ne le peuvent pas. C'était l'idée au cœur de cette chanson. Et le reste abordait la question de la peur de l'autre, celle que chacun éprouve. La peur d'une mère pour son enfant, quand il va tous les jours à l'école. La peur que les policiers portent en eux. La haine arrive après, mais tout commence avec la peur. Tout ce qui a trait au racisme systémique aujourd'hui aux États-Unis, d'où vient-il ? Les gens ont peur. Ils ont peur de quoi ? Du changement démographique. Ils ont peur que le pays devienne un endroit où les voix des noirs et métisses deviennent plus fortes, plus influentes, plus puissantes, plus égales.
POTUS BARACK OBAMA: La peur de perdre son statut.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui, la perte du statut. Je vais...
[Bruce joue de la guitare]
...peut-être jouer un bout de ce morceau... Je peux ?
POTUS BARACK OBAMA: Vas-y, mec.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui ?
POTUS BARACK OBAMA: Écoutons un extrait.
BRUCE SPRINGSTEEN: D'accord.
[Bruce joue de la guitare]
BRUCE SPRINGSTEEN: [chante] 41 coups de feu... Et nous ferons la traversée... De cette rivière de sang... Jusqu'à l'autre rive... 41 coups de feu... Transpercent la nuit... Tu t'agenouilles au-dessus de son corps... dans le vestibule... Et pries pour sa vie... est-ce un pistolet...
[Springsteen - American Skin (41 Shots)]
POTUS BARACK OBAMA: As-tu eu des réactions particulières après l'avoir écrit ?
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Je l'ai jouée pour la première fois à Atlanta, une ville épatante pour commencer. Le public a applaudi modérément. Mais le temps qu'on revienne à New York, au Madison Square Garden, nous étions en première page du New York Post... Et je me faisais traiter de tous les noms.
Les parents d'Amadou Diallo sont venus au Madison Square Garden, et ils ont été vraiment adorables. J'ai alors réuni le groupe en coulisses, et j'ai dit, « On va y aller carrément, on va jouer cette chanson. On existe pour ça. C'est notre vocation. On y va franco, on joue la chanson ». Nous sommes donc montés sur scène, nous avons joué six ou sept chansons, puis nous avons entamé American Skin. Comment le public savait que c'était la fameuse chanson ? Je l'ignore, mais la scène a été assaillie - des policiers nous faisaient des doigts d'honneur. Nous avons été hués. Nous avons subi les foudres de la police pendant quelques années. Et j'ai toujours estimé qu'ils n'avaient pas véritablement écouté les paroles [rires]... Vraiment. Tu vois ?
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante et joue] 41 coups de feu...
[Springsteen - American Skin (41 Shots)]
BRUCE SPRINGSTEEN: Si tu écoutes la chanson, tu comprends qu'elle ne prête pas fondamentalement à polémique. Ce n'était pas une diatribe contre qui que ce soit. L'idée n'était pas de faire porter le chapeau à untel ou untel. Elle essayait juste de comptabiliser le coût en vies humaines de ces meurtres et de ces tueries qui continuent jour après jour. Cette chanson a 20 ans. Cette chanson a 20 ans.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] Est-ce un revolver ? Est-ce un portefeuille ? Est-ce un couteau ? Ceci est ta vie... Il n'y a pas de secret... il n'y a pas de secret... pas de secret mon ami... Tu peux te faire tuer juste en vivant... Tu peux te faire tuer juste en vivant... Tu peux te faire tuer juste en vivant... dans ta peau d'Américain... 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est ce que nous payons en sang pour ne pas avoir régler...
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: ...ces sujets-là.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: Pour ne pas être capable d'accepter l'autre.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu... 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: Et ça continue.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu... 41 coups de feu...
[La guitare s'arrête]
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui. [il gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Nous avons parlé du rock'n'roll, de la musique et du changement social et...
BRUCE SPRINGSTEEN: Exact.
POTUS BARACK OBAMA: Question éclair : Les meilleures chansons engagées.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il rigole et gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Donc, Top 3, ou 4, ou 5, celles qui te viennent à l'esprit ?
BRUCE SPRINGSTEEN: Je dirais Fight The Power de Public Enemy.
[Public Enemy - Fight the Power : 1989...]
POTUS BARACK OBAMA: C'est une grande chanson.
BRUCE SPRINGSTEEN: Je dirais Anarchy in the U.K. Les Sex Pistols. Ou God Save the Queen.
POTUS BARACK OBAMA: [rires]
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est une... Ce sont de grandes chansons engagées.
[The Sex Pistols - Anarchy in the U.K. : Je suis un anti-christ... Je suis un anarchiste...]
POTUS BARACK OBAMA: Maggie's Farm est une grande chanson engagée.
BRUCE SPRINGSTEEN: Fabuleuse ! [rires]
POTUS BARACK OBAMA: [chante] Je ne travaillerai plus dans la ferme de Maggie...
[Bruce gratte sa guitare]
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu chantes bien [rires]
POTUS BARACK OBAMA: [chante] Je ne travaillerai plus dans la ferme de Maggie...
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: A Change is Gonna Come
BRUCE SPRINGSTEEN: Oh, oui, je l'adore.
POTUS BARACK OBAMA: Sam Cooke.
BRUCE SPRINGSTEEN: Magnifique.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : Je suis né près de la rivière...]
POTUS BARACK OBAMA: Cette chanson peut me faire pleurer.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : ...dans une petite tente...]
POTUS BARACK OBAMA: Il y a quelque chose quand il commence à chanter.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : ...Oh, et comme la rivière, je courre depuis ce jour...]
BRUCE SPRINGSTEEN: La douleur historique qu'il y a dedans. Et cependant, l'élégance et la générosité dans sa voix.
[Sam Cooke - A Change is Gonna Come : ...Un long moment que j'attends mais je sais... Je sais... ]
POTUS BARACK OBAMA: Et Billie Holyday qui chante Strange Fruit.
[Billie Holiday - Strange Fruit : Suspendu aux peupliers…]
BRUCE SPRINGSTEEN: Boom, en haut de la liste. Non ?
[Billie Holiday - Strange Fruit s'estompe]
[Bruce gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Tu sais quelle chanson est une grande chanson engagée ?
BRUCE SPRINGSTEEN: Non ?
POTUS BARACK OBAMA: Même si les gens ne la considèrent pas comme une chanson engagée.
BRUCE SPRINGSTEEN: Dis.
POTUS BARACK OBAMA: Respect, Aretha Franklin.
BRUCE SPRINGSTEEN: Magnifique. Une des meilleures.
[Aretha Franklin - Respect]
POTUS BARACK OBAMA: [chante] R-E-S-P-E-C-T. C'est une chanson engagée.
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Une des meilleures.
POTUS BARACK OBAMA: Elle s'adressait à tous les hommes...
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires]
POTUS BARACK OBAMA: « Ressaisissez-vous »
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est une des meilleures. C'est clair.
POTUS BARACK OBAMA: Ce n'est pas... Ce n'est pas une leçon de morale.
BRUCE SPRINGSTEEN: Non. Je pense que mes chansons engagées préférées sont celles qui capturent un esprit plutôt que d'asséner une diatribe ou un dogme en particulier.
[Bruce gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Non, ça ne marche pas, ça ne marche pas.
BRUCE SPRINGSTEEN: Tu sais, ça ne marche pas. Mais...
[Bruce gratte sa guitare]
POTUS BARACK OBAMA: Il y a un bon exemple. 41 Shots, qui parle d'un événement bien particulier. Nous devrions rappeler à chacun ce qu'il s'est passé. Signe du temps, l'histoire s'est tristement répétée depuis.
BRUCE SPRINGSTEEN: Beaucoup de fois.
POTUS BARACK OBAMA: Beaucoup de fois depuis. Certains peuvent ne pas se souvenir de ce qui s'est passé exactement.
BRUCE SPRINGSTEEN: Amadou Diallo était un immigré africain qui, pris à tort pour un autre, a été arrêté par la police. Il se trouvait dans le hall de son immeuble. Il a cherché son portefeuille et on lui a tiré dessus 19 fois – 41 coups de feu au total ont été tirés par des policiers, lesquels ont été acquittés.
POTUS BARACK OBAMA: Et, important pour situer le contexte, ces policiers étaient en civil.
BRUCE SPRINGSTEEN: Exactement.
POTUS BARACK OBAMA: Donc, Diallo ne savait pas nécessairement pourquoi ces 4 types lui demandaient de s'arrêter et ce qui pouvait lui laisser suggérer qu'ils lui cherchaient des histoires.
BRUCE SPRINGSTEEN: Probablement pas. Mais l'origine de la chanson vient de cet incident, et je commence à y réfléchir et je me dis, « Ok, la peau. La peau, c'est le destin ». Comme si c'était un privilège d'oublier que tu vis dans un corps particulier.
POTUS BARACK OBAMA: Oui.
BRUCE SPRINGSTEEN: Les blancs le peuvent. Les noirs ne le peuvent pas. C'était l'idée au cœur de cette chanson. Et le reste abordait la question de la peur de l'autre, celle que chacun éprouve. La peur d'une mère pour son enfant, quand il va tous les jours à l'école. La peur que les policiers portent en eux. La haine arrive après, mais tout commence avec la peur. Tout ce qui a trait au racisme systémique aujourd'hui aux États-Unis, d'où vient-il ? Les gens ont peur. Ils ont peur de quoi ? Du changement démographique. Ils ont peur que le pays devienne un endroit où les voix des noirs et métisses deviennent plus fortes, plus influentes, plus puissantes, plus égales.
POTUS BARACK OBAMA: La peur de perdre son statut.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui, la perte du statut. Je vais...
[Bruce joue de la guitare]
...peut-être jouer un bout de ce morceau... Je peux ?
POTUS BARACK OBAMA: Vas-y, mec.
BRUCE SPRINGSTEEN: Oui ?
POTUS BARACK OBAMA: Écoutons un extrait.
BRUCE SPRINGSTEEN: D'accord.
[Bruce joue de la guitare]
BRUCE SPRINGSTEEN: [chante] 41 coups de feu... Et nous ferons la traversée... De cette rivière de sang... Jusqu'à l'autre rive... 41 coups de feu... Transpercent la nuit... Tu t'agenouilles au-dessus de son corps... dans le vestibule... Et pries pour sa vie... est-ce un pistolet...
[Springsteen - American Skin (41 Shots)]
POTUS BARACK OBAMA: As-tu eu des réactions particulières après l'avoir écrit ?
BRUCE SPRINGSTEEN: [rires] Je l'ai jouée pour la première fois à Atlanta, une ville épatante pour commencer. Le public a applaudi modérément. Mais le temps qu'on revienne à New York, au Madison Square Garden, nous étions en première page du New York Post... Et je me faisais traiter de tous les noms.
Les parents d'Amadou Diallo sont venus au Madison Square Garden, et ils ont été vraiment adorables. J'ai alors réuni le groupe en coulisses, et j'ai dit, « On va y aller carrément, on va jouer cette chanson. On existe pour ça. C'est notre vocation. On y va franco, on joue la chanson ». Nous sommes donc montés sur scène, nous avons joué six ou sept chansons, puis nous avons entamé American Skin. Comment le public savait que c'était la fameuse chanson ? Je l'ignore, mais la scène a été assaillie - des policiers nous faisaient des doigts d'honneur. Nous avons été hués. Nous avons subi les foudres de la police pendant quelques années. Et j'ai toujours estimé qu'ils n'avaient pas véritablement écouté les paroles [rires]... Vraiment. Tu vois ?
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante et joue] 41 coups de feu...
[Springsteen - American Skin (41 Shots)]
BRUCE SPRINGSTEEN: Si tu écoutes la chanson, tu comprends qu'elle ne prête pas fondamentalement à polémique. Ce n'était pas une diatribe contre qui que ce soit. L'idée n'était pas de faire porter le chapeau à untel ou untel. Elle essayait juste de comptabiliser le coût en vies humaines de ces meurtres et de ces tueries qui continuent jour après jour. Cette chanson a 20 ans. Cette chanson a 20 ans.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] Est-ce un revolver ? Est-ce un portefeuille ? Est-ce un couteau ? Ceci est ta vie... Il n'y a pas de secret... il n'y a pas de secret... pas de secret mon ami... Tu peux te faire tuer juste en vivant... Tu peux te faire tuer juste en vivant... Tu peux te faire tuer juste en vivant... dans ta peau d'Américain... 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: C'est ce que nous payons en sang pour ne pas avoir régler...
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: ...ces sujets-là.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: Pour ne pas être capable d'accepter l'autre.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu... 41 coups de feu...
BRUCE SPRINGSTEEN: Et ça continue.
BRUCE SPRINGSTEEN: [Il chante] 41 coups de feu... 41 coups de feu...
[La guitare s'arrête]