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Chanson du Seeger Sessions Band sur E Street Radio. Notre conversation continue entre l'écrivain Dave Marsh et Bruce Springsteen.
Je travaille énormément depuis ces 7 ou 8 dernières années. Assez systématiquement. Ce qui est quelque chose que je m'étais toujours promis de faire, mais dont j'étais incapable durant la première partie de ma vie professionnelle. Ce qui est marrant, c'est que j'avais la musique. Si vous achetez Tracks, vous remarquerez que, pour chaque album sorti, il existe à côté un disque aussi bon, jamais sorti. Quelque fois je m'assois et regarde en arrière et je me dit, "Oops, pourquoi je n'ai pas sorti ces disques ?"
Et une de ces raisons, c'est que vous façonnez une identité particulière et une collection d'idées. J'enregistrais des disques et la façon de les sortir était très ciblée. Ce qui, je pensais, était très important à l'époque. Aujourd'hui, ma priorité est sans cesse, j'espère toujours, en développement. Mais il y a une partie de ce que vous avez fait qui est gravée dans le marbre, donc vous avez plus d'opportunités pour expérimenter. Et dans cette partie de ma vie professionnelle, il existe une liberté plus grande que par le passé.
Et j'aime travailler systématiquement. Et j'ai trouvé une façon pour l'intégrer à ma vie privée, avec le soutien de Patti. Qui est, vous le savez, une des raisons qui m'a permis de faire cette tournée. Avec 3 enfants, elle reste souvent à la maison. Durant la tournée, nous ne pouvions pas partir tous les deux systématiquement. Vous ne pouvez pas avoir vos deux parents partis. Et puis, je ne suis pas souvent éloigné. Je suis à l'extérieur deux soirs de suite et je rentre chez moi pour deux ou trois jours. La présence constante des parents est essentielle.
Les enfants remarqueront plus facilement le soir où vous n'êtes pas là que celui où vous êtes là.
Oui, et nos enfants sont habitués. Ils voulaient une vie casanière. Ils ne voulaient pas d'une vie où ils déménagent souvent. Et ils nous l'ont fait comprendre assez tôt. Et nous avons fait de notre mieux pour faire en sorte de réussir. Donc, elle m'a donné beaucoup de liberté pour pouvoir accomplir autant de travail que celui que j'ai abattu durant ces 7 ou 8 années. C'était très important.
Je travaille énormément depuis ces 7 ou 8 dernières années. Assez systématiquement. Ce qui est quelque chose que je m'étais toujours promis de faire, mais dont j'étais incapable durant la première partie de ma vie professionnelle. Ce qui est marrant, c'est que j'avais la musique. Si vous achetez Tracks, vous remarquerez que, pour chaque album sorti, il existe à côté un disque aussi bon, jamais sorti. Quelque fois je m'assois et regarde en arrière et je me dit, "Oops, pourquoi je n'ai pas sorti ces disques ?"
Et une de ces raisons, c'est que vous façonnez une identité particulière et une collection d'idées. J'enregistrais des disques et la façon de les sortir était très ciblée. Ce qui, je pensais, était très important à l'époque. Aujourd'hui, ma priorité est sans cesse, j'espère toujours, en développement. Mais il y a une partie de ce que vous avez fait qui est gravée dans le marbre, donc vous avez plus d'opportunités pour expérimenter. Et dans cette partie de ma vie professionnelle, il existe une liberté plus grande que par le passé.
Et j'aime travailler systématiquement. Et j'ai trouvé une façon pour l'intégrer à ma vie privée, avec le soutien de Patti. Qui est, vous le savez, une des raisons qui m'a permis de faire cette tournée. Avec 3 enfants, elle reste souvent à la maison. Durant la tournée, nous ne pouvions pas partir tous les deux systématiquement. Vous ne pouvez pas avoir vos deux parents partis. Et puis, je ne suis pas souvent éloigné. Je suis à l'extérieur deux soirs de suite et je rentre chez moi pour deux ou trois jours. La présence constante des parents est essentielle.
Les enfants remarqueront plus facilement le soir où vous n'êtes pas là que celui où vous êtes là.
Oui, et nos enfants sont habitués. Ils voulaient une vie casanière. Ils ne voulaient pas d'une vie où ils déménagent souvent. Et ils nous l'ont fait comprendre assez tôt. Et nous avons fait de notre mieux pour faire en sorte de réussir. Donc, elle m'a donné beaucoup de liberté pour pouvoir accomplir autant de travail que celui que j'ai abattu durant ces 7 ou 8 années. C'était très important.
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SHE'S THE ONE
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Vous repartez en tournée. Cette fois, les gens peuvent s'attendre à voir plus ou moins le même show qu'ils ont vu la dernière fois sur la tournée Magic, sans aucune nouvelle chose ?
Nous avons gardé une setlist plus compacte, et nous nous sommes peu écartés. En partie, car je voulais jouer le nouvel album. Je forme beaucoup d'espoir en cette musique, et elle sonne si bien. C'est certainement ce que j'ai fait de mieux. Si vous voulez mettre un disque sur la platine et laisser jouer, peut-être que depuis Born To Run, il se peut que ce soit ce qu'il y a de meilleur. Ça sonne vraiment bien. Et puis, il y a les chansons. Je m'intéresse à l'immédiateté du groupe, et tant que ce que tu fais actuellement est bon et que les gens veulent l'écouter, je veux dire, une partie...
C'est une source de fierté d'avoir été capable de continuer, mais également de grande vitalité, de part nos enregistrements ou notre performance. Je dirais que si vous avez 15 ou 16 ans, vous pouvez venir nous voir sur scène et vous pouvez dire que vous avez vu le E Street Band à son zénith. Certains auront peut-être leur époque préférée, certains auront peut-être aimé ce que nous faisions quand nous avions 25, 35, 45 ans, où je ne sais quelle période, vous comprenez ? Mais si vous êtes un gosse et que vous venez aujourd'hui et que votre frère ainé n'a plus rien aimé, votre père n'a plus rien aimé, votre grand-père n'a plus rien aimé depuis Born To Run, ce sera tout simplement encore plus fou. Et vous pourrez dire, "J'ai vu que Clarence, que Steve, que moi..., vous nous avez vu à notre meilleure forme".
Nous avons gardé une setlist plus compacte, et nous nous sommes peu écartés. En partie, car je voulais jouer le nouvel album. Je forme beaucoup d'espoir en cette musique, et elle sonne si bien. C'est certainement ce que j'ai fait de mieux. Si vous voulez mettre un disque sur la platine et laisser jouer, peut-être que depuis Born To Run, il se peut que ce soit ce qu'il y a de meilleur. Ça sonne vraiment bien. Et puis, il y a les chansons. Je m'intéresse à l'immédiateté du groupe, et tant que ce que tu fais actuellement est bon et que les gens veulent l'écouter, je veux dire, une partie...
C'est une source de fierté d'avoir été capable de continuer, mais également de grande vitalité, de part nos enregistrements ou notre performance. Je dirais que si vous avez 15 ou 16 ans, vous pouvez venir nous voir sur scène et vous pouvez dire que vous avez vu le E Street Band à son zénith. Certains auront peut-être leur époque préférée, certains auront peut-être aimé ce que nous faisions quand nous avions 25, 35, 45 ans, où je ne sais quelle période, vous comprenez ? Mais si vous êtes un gosse et que vous venez aujourd'hui et que votre frère ainé n'a plus rien aimé, votre père n'a plus rien aimé, votre grand-père n'a plus rien aimé depuis Born To Run, ce sera tout simplement encore plus fou. Et vous pourrez dire, "J'ai vu que Clarence, que Steve, que moi..., vous nous avez vu à notre meilleure forme".
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BORN TO RUN