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J'ai entendu dire que les chansons de Western Stars étaient prêtes depuis un bon moment. Est-ce que ces chansons constituaient la première partie de la trilogie ?
Oui, les chansons de Western Stars sont là depuis 2012, date à laquelle j'ai commencé à les écrire. Je les ai écrites, pour la plupart, en tournée. Je les ai enregistré tranquillement, mais je les ai enregistré en même temps qu'un ensemble de 40 autres chansons. Il y avait donc beaucoup de matériel disponible et je ne savais pas où se trouvait l'album, ni même ce qu'était cet album. Il m'a fallu pas mal de temps pour l'envisager et piocher 12 ou 13 chansons, que nous avons fini par utiliser. C'est comme si vous aviez une sculpture à faire avec un immense bloc de pierre devant vous. Il m'a fallu du temps pour le ciseler et arriver à ces 13 titres sur le disque. J'avais donc cette musique depuis un bon moment, et puis l'album Wrecking Ball est arrivé, et cet album-là semblait correspondre à son époque. Nous avons donc enregistré Wrecking Ball, et il est évident que lorsque vous faites un album tel que celui-là, vous finissez par partir en tournée pendant un an et demi. C'est donc deux années qui passent à grande vitesse. Chaque projet de disque possède son cycle de deux ans, la plupart du temps.
Mais j'ai toujours eu cette musique, et j'y revenais constamment. J'avais l'impression que c'était un disque vraiment ponctuel, je ne savais pas qui pourrait s'y intéresser, mais finalement, j'ai travaillé dessus. Puis, Ron Aniello a débarqué, et il a travaillé avec moi sur le disque. La première fois que nous avons travaillé ensemble avec Ron Aniello, véritablement, l'idée était de terminer Western Stars, il y a très longtemps maintenant ! Nous avons travaillé sur ce disque jusqu'à ce qu'il devienne quelque chose de vraiment unique et différent de ce que j'avais fait par le passé. L'orchestre et le son du disque et ses influences Western et l'arrangement musical lui ont donné une certaine originalité que j'aime beaucoup.
Est-ce que vous vous reconnaissiez, lorsque vous étiez en train d'écrire ces chansons, et que vous entriez dans des sphères assez personnelles avec Western Stars en 2012 ?
C'est ce que nous faisons tout le temps. Je n'y fais plus vraiment attention, j'essaye simplement d'écrire la meilleure chanson possible, et peu importe ce que ça implique, c'est là où je vais. Donc, je n'y pense pas vraiment, j'essaye juste de présenter la meilleure musique possible et peu importe où elle est, peu importe où je peux la trouver, c'est là où je vais.
Qu'est-ce que ça vous a fait de travailler avec David Sancious (pour Western Stars), je crois que vous avez fait quelques enregistrements avec lui ?
Oui. Il a travaillé sur mes disques au cours des années. C'est toujours un plaisir de travailler avec lui, c'est un des meilleurs musiciens que j'ai connu de toute ma carrière. C'est un musicien incroyable, guitariste, pianiste, et toujours un grand, grand ami. C'est donc toujours un plaisir d'avoir Davey sur mes disques.
La chanson Hitch Hiking débute l'album. Je crois avoir fait de l'auto-stop une à deux fois dans les années 80, par erreur.
C'était déjà bien tard à cette époque-là. Dans les années 80, c'était déjà considéré comme trop dangereux, j'imagine.
J'allais vous poser la question. Les gens ne font plus d'auto-stop ?
C'est terminé, comme une forme d'art.
Est-ce que les gens font de l'auto-stop dans d'autres parties du pays, ou du monde ? On n'en fait plus non plus dans le New Jersey.
Voir un auto-stoppeur quelque part aujourd'hui, même dans l'Ouest, c'est assez rare. Mais dans les années 60 et 70, c'était commun. C'était mon seul moyen de transport jusqu'à ce que fasse Born To Run. Pendant mes deux premiers albums, je continuais à faire de l'auto-stop pour parcourir le New Jersey de long en large.
C'est géant. J'écoute cette chanson et je me dis que ça devait être une source d'expériences et d'histoires pour vous, que vous avez peut-être retranscrites au cours de votre carrière ? Vous êtes dans cette voiture, vous parlez...
Il faut que vous compreniez, je faisais de l'auto-stop... tout le temps. Chaque. Jour. Chaque jour, j'allais de Freehold à Manasquan, 35 kilomètres, et 35 kilomètres retour, et vous montez dans 3, 4, 5 voitures, puis 3, 4, 5 voitures au retour, jusqu'à ce que tu trouves un chauffeur qui va là où tu vas. J'ai fait ça de l'age de 15 ans jusqu'à 24 ans. J'en ai fait pendant presque 10 ans, vraiment sans discontinuer. C'était donc une chanson facile à écrire (rires).
Je crois que ma chanson favorite, et je l'adore, c'est There Goes My Miracle. Je pense aux Walker Brothers sur ce titre, même la partie de batterie, c'est un truc de batteur funky.
C'est quelque chose que Ron a fait.
C'est magnifique. Pour moi, c'est le sommet orchestral du disque.
Oui. Ron avait cette petite boucle de batterie. Oui, je dirais que c'est les Walker Brothers, les Righteous Brothers, comme une sorte de classique, un titre orchestral de pop music de la Californie du Sud. C'est ce qu'il y a de plus accessible sur le disque, je suppose, c'est une chanson qui, dans un autre jour, aurait pu nous permettre de tenter le coup d'être célibataire (rires).
Combien de jours a duré l'enregistrement des chansons dans la ferme de votre propriété à Colts Neck (pour le film) ?
L’enregistrement d'origine a pris quatre jours. Il y a eu deux jours pour filmer, un jour de répétitions, qui a été quelque peu filmé, et un jour uniquement de répétitions. Puis, j'ai fait une session instrumentale en studio à New York, avec le groupe, avant de redescendre dans le New Jersey. Le projet, dans son ensemble, a pris quatre jours.
Oui, les chansons de Western Stars sont là depuis 2012, date à laquelle j'ai commencé à les écrire. Je les ai écrites, pour la plupart, en tournée. Je les ai enregistré tranquillement, mais je les ai enregistré en même temps qu'un ensemble de 40 autres chansons. Il y avait donc beaucoup de matériel disponible et je ne savais pas où se trouvait l'album, ni même ce qu'était cet album. Il m'a fallu pas mal de temps pour l'envisager et piocher 12 ou 13 chansons, que nous avons fini par utiliser. C'est comme si vous aviez une sculpture à faire avec un immense bloc de pierre devant vous. Il m'a fallu du temps pour le ciseler et arriver à ces 13 titres sur le disque. J'avais donc cette musique depuis un bon moment, et puis l'album Wrecking Ball est arrivé, et cet album-là semblait correspondre à son époque. Nous avons donc enregistré Wrecking Ball, et il est évident que lorsque vous faites un album tel que celui-là, vous finissez par partir en tournée pendant un an et demi. C'est donc deux années qui passent à grande vitesse. Chaque projet de disque possède son cycle de deux ans, la plupart du temps.
Mais j'ai toujours eu cette musique, et j'y revenais constamment. J'avais l'impression que c'était un disque vraiment ponctuel, je ne savais pas qui pourrait s'y intéresser, mais finalement, j'ai travaillé dessus. Puis, Ron Aniello a débarqué, et il a travaillé avec moi sur le disque. La première fois que nous avons travaillé ensemble avec Ron Aniello, véritablement, l'idée était de terminer Western Stars, il y a très longtemps maintenant ! Nous avons travaillé sur ce disque jusqu'à ce qu'il devienne quelque chose de vraiment unique et différent de ce que j'avais fait par le passé. L'orchestre et le son du disque et ses influences Western et l'arrangement musical lui ont donné une certaine originalité que j'aime beaucoup.
Est-ce que vous vous reconnaissiez, lorsque vous étiez en train d'écrire ces chansons, et que vous entriez dans des sphères assez personnelles avec Western Stars en 2012 ?
C'est ce que nous faisons tout le temps. Je n'y fais plus vraiment attention, j'essaye simplement d'écrire la meilleure chanson possible, et peu importe ce que ça implique, c'est là où je vais. Donc, je n'y pense pas vraiment, j'essaye juste de présenter la meilleure musique possible et peu importe où elle est, peu importe où je peux la trouver, c'est là où je vais.
Qu'est-ce que ça vous a fait de travailler avec David Sancious (pour Western Stars), je crois que vous avez fait quelques enregistrements avec lui ?
Oui. Il a travaillé sur mes disques au cours des années. C'est toujours un plaisir de travailler avec lui, c'est un des meilleurs musiciens que j'ai connu de toute ma carrière. C'est un musicien incroyable, guitariste, pianiste, et toujours un grand, grand ami. C'est donc toujours un plaisir d'avoir Davey sur mes disques.
La chanson Hitch Hiking débute l'album. Je crois avoir fait de l'auto-stop une à deux fois dans les années 80, par erreur.
C'était déjà bien tard à cette époque-là. Dans les années 80, c'était déjà considéré comme trop dangereux, j'imagine.
J'allais vous poser la question. Les gens ne font plus d'auto-stop ?
C'est terminé, comme une forme d'art.
Est-ce que les gens font de l'auto-stop dans d'autres parties du pays, ou du monde ? On n'en fait plus non plus dans le New Jersey.
Voir un auto-stoppeur quelque part aujourd'hui, même dans l'Ouest, c'est assez rare. Mais dans les années 60 et 70, c'était commun. C'était mon seul moyen de transport jusqu'à ce que fasse Born To Run. Pendant mes deux premiers albums, je continuais à faire de l'auto-stop pour parcourir le New Jersey de long en large.
C'est géant. J'écoute cette chanson et je me dis que ça devait être une source d'expériences et d'histoires pour vous, que vous avez peut-être retranscrites au cours de votre carrière ? Vous êtes dans cette voiture, vous parlez...
Il faut que vous compreniez, je faisais de l'auto-stop... tout le temps. Chaque. Jour. Chaque jour, j'allais de Freehold à Manasquan, 35 kilomètres, et 35 kilomètres retour, et vous montez dans 3, 4, 5 voitures, puis 3, 4, 5 voitures au retour, jusqu'à ce que tu trouves un chauffeur qui va là où tu vas. J'ai fait ça de l'age de 15 ans jusqu'à 24 ans. J'en ai fait pendant presque 10 ans, vraiment sans discontinuer. C'était donc une chanson facile à écrire (rires).
Je crois que ma chanson favorite, et je l'adore, c'est There Goes My Miracle. Je pense aux Walker Brothers sur ce titre, même la partie de batterie, c'est un truc de batteur funky.
C'est quelque chose que Ron a fait.
C'est magnifique. Pour moi, c'est le sommet orchestral du disque.
Oui. Ron avait cette petite boucle de batterie. Oui, je dirais que c'est les Walker Brothers, les Righteous Brothers, comme une sorte de classique, un titre orchestral de pop music de la Californie du Sud. C'est ce qu'il y a de plus accessible sur le disque, je suppose, c'est une chanson qui, dans un autre jour, aurait pu nous permettre de tenter le coup d'être célibataire (rires).
Combien de jours a duré l'enregistrement des chansons dans la ferme de votre propriété à Colts Neck (pour le film) ?
L’enregistrement d'origine a pris quatre jours. Il y a eu deux jours pour filmer, un jour de répétitions, qui a été quelque peu filmé, et un jour uniquement de répétitions. Puis, j'ai fait une session instrumentale en studio à New York, avec le groupe, avant de redescendre dans le New Jersey. Le projet, dans son ensemble, a pris quatre jours.
Parlez-moi de Rob Mathes (le chef d'orchestre de Western Stars) ? Vous lui avez donné un rôle important ?
J'ai besoin d'aide lorsqu'il s'agit d’orchestrer quelque chose. Quand je le fais moi-même, je le fais de la même façon que lorsque j'enregistre seul. Je fais tout très rapidement. Je vais chanter une chanson par-dessus une piste, ou une boucle - moi et ma guitare acoustique uniquement. Toute la musique qui se trouve sur Western Stars a commencé de cette façon : moi, une guitare acoustique, et une petite boucle de batterie. Ensuite, je me démène pour y ajouter tous les instruments, pendant deux heures environ. Puis, j'écoute pour voir s'il y a matière à faire une chanson valable sur laquelle travailler. Si c'est le cas, je continue encore à travailler dessus. Puis, quand Ron Aniello arrive, il s'en occupe énormément, en transformant les pistes brutes que j'ai enregistrées en résultat qui soit bien meilleur à l'écoute. Mais quand j'arrive avec toutes les parties de cordes, les lignes, et les différentes orchestrations, si une orchestre doit les enregistrer, les partitions doivent être écrites et annotées, et c'est donc Rob Mathes qui a fait ça et il y a ajouté sa créativité, également. Il a donc été d'une grande, grande valeur. Rob a mis sur pied ce grand orchestre et ce groupe avec lequel je joue dans le film. Je suis allé à New York pour jouer avec une section rythmique, et ils savaient déjà tout bien mieux que moi - pour certains, c'était la première fois que je les rencontrais. Donc, je suis arrivé, j'ai dit bonjour, j'ai joué l'album du début à la fin, et j'ai essayé de garder le rythme avec ce groupe, qui était si bon. Et Bob en a été le chef d'orchestre, d'une si belle manière, qu'ils savaient déjà tout. Nous avons ensuite passé ensemble les quatre jours suivants et vous avez le résultat (rires). Rob a donc été un formidable collaborateur.
Vous avez une grande foi en son travail et il sonne...
Il est très bon, Rob Mathes est une importante arme secrète. Il travaille pour beaucoup de musiciens, il est incroyable.
Il me semble qu'il a produit des albums pour Panic at the Disco. Marc Muller, un type du coin, qui fait des prestations de haut niveau, a une grande présence sur le disque, sa guitare steel.
Il est incroyable. Un excellent musicien, une excellente personne, de très belles choses à la guitare steel sur ce projet, si évocateur. Un magnifique musicien et une magnifique personne.
J'ai besoin d'aide lorsqu'il s'agit d’orchestrer quelque chose. Quand je le fais moi-même, je le fais de la même façon que lorsque j'enregistre seul. Je fais tout très rapidement. Je vais chanter une chanson par-dessus une piste, ou une boucle - moi et ma guitare acoustique uniquement. Toute la musique qui se trouve sur Western Stars a commencé de cette façon : moi, une guitare acoustique, et une petite boucle de batterie. Ensuite, je me démène pour y ajouter tous les instruments, pendant deux heures environ. Puis, j'écoute pour voir s'il y a matière à faire une chanson valable sur laquelle travailler. Si c'est le cas, je continue encore à travailler dessus. Puis, quand Ron Aniello arrive, il s'en occupe énormément, en transformant les pistes brutes que j'ai enregistrées en résultat qui soit bien meilleur à l'écoute. Mais quand j'arrive avec toutes les parties de cordes, les lignes, et les différentes orchestrations, si une orchestre doit les enregistrer, les partitions doivent être écrites et annotées, et c'est donc Rob Mathes qui a fait ça et il y a ajouté sa créativité, également. Il a donc été d'une grande, grande valeur. Rob a mis sur pied ce grand orchestre et ce groupe avec lequel je joue dans le film. Je suis allé à New York pour jouer avec une section rythmique, et ils savaient déjà tout bien mieux que moi - pour certains, c'était la première fois que je les rencontrais. Donc, je suis arrivé, j'ai dit bonjour, j'ai joué l'album du début à la fin, et j'ai essayé de garder le rythme avec ce groupe, qui était si bon. Et Bob en a été le chef d'orchestre, d'une si belle manière, qu'ils savaient déjà tout. Nous avons ensuite passé ensemble les quatre jours suivants et vous avez le résultat (rires). Rob a donc été un formidable collaborateur.
Vous avez une grande foi en son travail et il sonne...
Il est très bon, Rob Mathes est une importante arme secrète. Il travaille pour beaucoup de musiciens, il est incroyable.
Il me semble qu'il a produit des albums pour Panic at the Disco. Marc Muller, un type du coin, qui fait des prestations de haut niveau, a une grande présence sur le disque, sa guitare steel.
Il est incroyable. Un excellent musicien, une excellente personne, de très belles choses à la guitare steel sur ce projet, si évocateur. Un magnifique musicien et une magnifique personne.