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Manchester, TN (Boonaroo Music & Arts Festival) - 13 juin 2009
Vous avez également eu la chance d'avoir gagné beaucoup de nouveaux fans dans les festivals comme Bonnaroo. Je pense que vous avez convaincu beaucoup de monde cette année avec Santa Claus Is Coming to Town.
(Rires) Il faisait chaud, dans les 95 ° (35 ° C, ndt), mais pourquoi pas ? Nous avons joué dans des festivals pour la première fois lors de cette tournée, et c'était une des plus grandes expériences parmi toutes. Ça a été une révélation. Quand nous avons joué à Glastonbury, c'était la même chose: on monte sur scène et il y a comme 100,000 gosses d'une vingtaine d'années ou moins. C'était amusant de partager l’affiche avec d’autres groupes, et c'est quelque chose que je referai dans le futur.
Tout a commencé quand j'ai rencontré des jeunes d'une vingtaine d'années à la sortie d'une pizzéria à la fin des années 90 et ils ont dit, ''Nous sommes de grands fans mais nous n'avons jamais vu le E Street Band''. C'était à Freehold, ma ville natale. Deux types, de grands fans, n'avaient jamais vu le groupe. Je me suis dit, 'Waouh''. Ces deux dernières années ont dépassé l'échelle de Richter, mais toute la décennie n'a été que du bon temps pour nous.
(Rires) Il faisait chaud, dans les 95 ° (35 ° C, ndt), mais pourquoi pas ? Nous avons joué dans des festivals pour la première fois lors de cette tournée, et c'était une des plus grandes expériences parmi toutes. Ça a été une révélation. Quand nous avons joué à Glastonbury, c'était la même chose: on monte sur scène et il y a comme 100,000 gosses d'une vingtaine d'années ou moins. C'était amusant de partager l’affiche avec d’autres groupes, et c'est quelque chose que je referai dans le futur.
Tout a commencé quand j'ai rencontré des jeunes d'une vingtaine d'années à la sortie d'une pizzéria à la fin des années 90 et ils ont dit, ''Nous sommes de grands fans mais nous n'avons jamais vu le E Street Band''. C'était à Freehold, ma ville natale. Deux types, de grands fans, n'avaient jamais vu le groupe. Je me suis dit, 'Waouh''. Ces deux dernières années ont dépassé l'échelle de Richter, mais toute la décennie n'a été que du bon temps pour nous.
Quand avez-vous commencé à prendre les requêtes du public ?
Les gens amenaient toujours des pancartes avec des requêtes et on se disait, ''Faisons celle-là, faisons celle-là''. Puis à un moment donné – je crois que c'était vers la toute fin de la tournée Magic – nous avons simplement commencé à en jouer un peu plus, et les gens ont commencé à apporter plus de pancartes. Puis nous avons commencé à prendre des requêtes inhabituelles et à jouer des chansons que nous n'avions jamais jouées auparavant, en se fiant simplement à la mémoire collective que le groupe avait de l'expérience musicale individuelle de chacun, en tant qu'adolescent. Nous avons fini avec un système où l’on passe assez rapidement d’une chose à l’autre.
Combien de chansons avez-vous dans votre arsenal ?
Depuis la tournée Magic, je crois que nous avons joué plus de 150-160 chansons – peut-être plus, parce que nous jouons beaucoup de choses une seule fois.
Les gens amenaient toujours des pancartes avec des requêtes et on se disait, ''Faisons celle-là, faisons celle-là''. Puis à un moment donné – je crois que c'était vers la toute fin de la tournée Magic – nous avons simplement commencé à en jouer un peu plus, et les gens ont commencé à apporter plus de pancartes. Puis nous avons commencé à prendre des requêtes inhabituelles et à jouer des chansons que nous n'avions jamais jouées auparavant, en se fiant simplement à la mémoire collective que le groupe avait de l'expérience musicale individuelle de chacun, en tant qu'adolescent. Nous avons fini avec un système où l’on passe assez rapidement d’une chose à l’autre.
Combien de chansons avez-vous dans votre arsenal ?
Depuis la tournée Magic, je crois que nous avons joué plus de 150-160 chansons – peut-être plus, parce que nous jouons beaucoup de choses une seule fois.
On m'a dit que vous avez joué 43 chansons différentes au Spectrum à Philadelphie sur les quatre soirs.
Oui, nous avons fait un spectacle différent chaque soir, dont le tiers ou la moitié était différent. Si vous nous voyez deux ou trois soirs de suite, vous entendrez peut-être 35-50 chansons différentes. Nous suivons la fin et le début de la setlist, et puis il y a une petite section à l'intérieur où ça glisse et dérape, selon ce qui se passe avec le public et ce que je pense que le groupe peut réaliser. Ça permet aux fans d'apporter une contribution au spectacle d'une manière qui apporte de l’énergie à tout et anime la soirée. Nous avons fait des trucs des Ramones, des Clash, de Tommy James: toutes sortes de musiques que nous avons appréciées à l’époque de ma génération.
De vos débuts avec Steel Mill et en avançant, vous êtes-vous toujours concentré sur le fait de rendre les spectacles si spéciaux ?
Oui, parce qu’il faut comprendre qu’on vit et qu’on meure en fonction de ce qu’on arrive à faire sur scène. Vous n'aviez pas de disque. Pour attirer 1,000 à 2,000 personnes sans aucun album, ce que nous faisions à la fin des années 60, il fallait pouvoir offrir une performance excitante. A cette époque-là, nous étions 4 dans le groupe – moi, Danny (Federici), Mad Dog (Lopez), Steve (Van Zandt) – et nous devions être capables d'attraper les gens immédiatement avec de la musique qu’ils n’avaient jamais entendue. C’est ce qui nous a menés à Rosalita, Kitty's Back, Thundercrack. Ce type de chansons était en fait les produits finis de choses longues, presque de rock progressif, que j'ai faites après Steel Mill, avec des changements de temps et des changements d'arrangements. Elles m’ont en quelque sorte permis d’apporter mon expérience acquise avec Steel Mill aux influences soul et rythm & blues de mes premiers enregistrements. Si vous avez entendu Rosalita ou Kitty's Back sur scène et que vous n'aviez jamais entendu le disque, elles fonctionnaient tout de même. Il fallait avoir des performances live pour survivre.
Oui, nous avons fait un spectacle différent chaque soir, dont le tiers ou la moitié était différent. Si vous nous voyez deux ou trois soirs de suite, vous entendrez peut-être 35-50 chansons différentes. Nous suivons la fin et le début de la setlist, et puis il y a une petite section à l'intérieur où ça glisse et dérape, selon ce qui se passe avec le public et ce que je pense que le groupe peut réaliser. Ça permet aux fans d'apporter une contribution au spectacle d'une manière qui apporte de l’énergie à tout et anime la soirée. Nous avons fait des trucs des Ramones, des Clash, de Tommy James: toutes sortes de musiques que nous avons appréciées à l’époque de ma génération.
De vos débuts avec Steel Mill et en avançant, vous êtes-vous toujours concentré sur le fait de rendre les spectacles si spéciaux ?
Oui, parce qu’il faut comprendre qu’on vit et qu’on meure en fonction de ce qu’on arrive à faire sur scène. Vous n'aviez pas de disque. Pour attirer 1,000 à 2,000 personnes sans aucun album, ce que nous faisions à la fin des années 60, il fallait pouvoir offrir une performance excitante. A cette époque-là, nous étions 4 dans le groupe – moi, Danny (Federici), Mad Dog (Lopez), Steve (Van Zandt) – et nous devions être capables d'attraper les gens immédiatement avec de la musique qu’ils n’avaient jamais entendue. C’est ce qui nous a menés à Rosalita, Kitty's Back, Thundercrack. Ce type de chansons était en fait les produits finis de choses longues, presque de rock progressif, que j'ai faites après Steel Mill, avec des changements de temps et des changements d'arrangements. Elles m’ont en quelque sorte permis d’apporter mon expérience acquise avec Steel Mill aux influences soul et rythm & blues de mes premiers enregistrements. Si vous avez entendu Rosalita ou Kitty's Back sur scène et que vous n'aviez jamais entendu le disque, elles fonctionnaient tout de même. Il fallait avoir des performances live pour survivre.