NEW YORK CITY SERENADE



Billy, he's down by the railroad tracks
Sittin' low in the back seat of his Cadillac
Diamond Jackie, she's so intact
As she falls so softly beneath him
Jackie's heels are stacked
Billy's got cleats on his boots
Together they're gonna boogaloo down Broadway
And come back home with the loot
It's midnight in Manhattan
This is no time to get cute
It's a mad dog's promenade
So walk tall, baby don't walk at all

Fish lady, oh fish lady, fish lady
She baits them tenement walls
She won't take cornerboys
They ain't got no money and they're so easy
I said "Hey baby, won't you take my hand, walk with me down Broadway
Mama take my arm and move with me down Broadway"
I'm a young man and I'm talkin' real loud
Baby walk it really proud for you
So shake it away, so shake away your street life
Shake away your city life
And hook up to the train, hook up to the night train
Hook it up, hook up to the, hook up to the train

But I know that she won't take the train (no, she won't take the train)
No she won't take the train (no, she won't take the train)
No she won't take the train (no, she won't take the train)
No she won't take the train (no, she won't take the train)

She's afraid them tracks are gonna slow her down
And when she turns this boy'll be gone
So long
Sometimes you just gotta walk on, walk on

Hey vibes man, hey jazz man, play me a serenade
Any deeper blue, you'll be playin' in your grave
Save your notes, don't spend 'em on the blues boy
Save your notes, don't spend 'em on the darlin', yearlin' sharp boy
Straight for the church note ringin', vibes man sting a trash can

Listen to your junk man
Listen to your junk man
Listen to your junk man
Listen to your junk man

He's singin' (singin')
He's singin (singin')
He's singin' (singin')
All dressed up in satin, walkin' past the alley
Singin'
Singin'
...

Watch out for your junk man
Watch out for your junk man
Watch out for your junk man

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NOTES

"Mais New York City Serenade, d'après mes souvenirs, nous l'avons enregistré live en studio - sans les cordes, évidemment. Nous avons enregistré la guitare, le piano, la basse, la batterie, et l'orgue, probablement. Et puis le producteur ou l'ingénieur du son a trouvé ces trois musiciens, ces trois violonistes, qui étaient professeurs de musique. Ils venaient du coin. Donc, toute la "section de cordes" a été jouée par trois personnes, qui ont été ajoutées au mixage. Ce n'était pas une section complète. L'ingénieur, Louis Lahav, a été le premier à m'expliquer cette technique avec l’enregistrement des cordes. Si vous n'avez pas la possibilité d'avoir toute une section, vous enregistrez trois ou quatre violonistes. Si vous voulez un son plus large, vous leur faites jouer trois fois l'arrangement en entier. Donc, ils jouent une première fois et on enregistre. Puis on remet la chanson au début, et ils jouent encore une fois par-dessus. Et le son s'élargit, et ainsi de suite. [...] Ces musiciens étaient adorables, et c'était le premier arrangement de cordes que j'écrivais. Depuis, j'en ai écris d'autres, mais il s'agissait de ma première opportunité, et j'en étais très excité. J'ai vraiment travaillé dur sur cet arrangement, et je suis resté debout des nuits entières pour le finaliser. Et puis, le jour de l'enregistrement est arrivé, et je n'avais pas dormi de la nuit. On est venu nous chercher pour nous conduire au studio pour l'enregistrement. J'ai tout vérifié plusieurs fois, vérifié les harmonies, et je l'ai joué au piano évidemment, j'ai écris les partitions à la main, et c'était juste... [...] L'arrangement avait des mouvements intéressants. Et, je les ai aussi dirigé - aujourd'hui, je ne dirais pas que je les ai dirigés, ces musiciens n'avaient pas besoin de moi pour tenir la mesure, mais ils avaient besoin d'une direction. Je suis donc là, à diriger ces trois musiciens qui avaient l'âge des enseignants de mon lycée, des professeurs de musique, et je me suis dit, c'est dingue, et tout marchait si superbement. Je me souviens que tout le monde était très, très heureux avec cet arrangement. Je l'étais, évidemment, et Bruce était aux anges". (David Sancious, juin 2012)


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