Early in the morning, factory whistle blows
Man rises from bed and puts on his clothes
Man takes his lunch, walks out in the morning light
It's the working, the working, just the working life
Through the mansions of fear, through the mansions of pain
I see my daddy walking through them factory gates in the rain
Factory takes his hearing, factory gives him life
The working, the working, just the working life
End of the day, factory whistle cries
Men walk through these gates with death in their eyes
And you just better believe boy, somebody's gonna get hurt tonight
It's the working, the working, just the working life
'Cause it's the working, the working, just the working life
Man rises from bed and puts on his clothes
Man takes his lunch, walks out in the morning light
It's the working, the working, just the working life
Through the mansions of fear, through the mansions of pain
I see my daddy walking through them factory gates in the rain
Factory takes his hearing, factory gives him life
The working, the working, just the working life
End of the day, factory whistle cries
Men walk through these gates with death in their eyes
And you just better believe boy, somebody's gonna get hurt tonight
It's the working, the working, just the working life
'Cause it's the working, the working, just the working life
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Tôt dans la matinée, la sirène de l'usine retentit
L'homme sort de son lit et enfile ses vêtements
L'homme emporte son repas, sort dans la lumière matinale
C'est le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
A travers les manoirs de peur, à travers les manoirs de douleur
Je vois mon père passer les grilles de l'usine sous la pluie
L'usine le rend sourd, l'usine lui donne la vie
Le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
A la fin de la journée, la sirène de l'usine hurle
Les hommes franchissent ces grilles avec la mort dans les yeux (1)
Et tu ferais bien de croire, mon ami, quelqu'un sera blessé cette nuit
C'est le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
Car c'est le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
L'homme sort de son lit et enfile ses vêtements
L'homme emporte son repas, sort dans la lumière matinale
C'est le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
A travers les manoirs de peur, à travers les manoirs de douleur
Je vois mon père passer les grilles de l'usine sous la pluie
L'usine le rend sourd, l'usine lui donne la vie
Le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
A la fin de la journée, la sirène de l'usine hurle
Les hommes franchissent ces grilles avec la mort dans les yeux (1)
Et tu ferais bien de croire, mon ami, quelqu'un sera blessé cette nuit
C'est le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
Car c'est le labeur, le labeur, rien qu'une vie de labeur
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NOTES
(1) Paroles croisées : Men walk through these gates with death in their eyes est un vers apparaissant dans la chanson Come On (Let's Go Tonight) ("They walk through these streets with death in their eyes").
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"J'ai grandi dans une petite ville... Je me souviens que j'avais l'habitude de voir mon père deux fois par jour. Je le voyais le soir une première fois, quand je rentrais et qu'il était assis dans la cuisine dans le noir, fumant une cigarette, buvant un pack de bières. Et puis le lendemain. Ma chambre donnait sur l'arrière-cour et je l'entendais sans cesse soulever le capot d'une de ses épaves à 100 $ qu'il avait l'habitude d'acheter, s'allonger sur le sol froid pour essayer de la faire démarrer pour aller travailler. Il travaillait dans une usine et son père également. J'ai écrit cette chanson pour lui" (Cleveland, 09.08.1978)
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"J'ai grandi dans cette petite ville, une ville appelée Freehold, de 10.000 habitants environ. Et au début ou à la fin des années 50, il y avait une partie de la ville qui était surnommée, pour une raison que j'ignore, Texas. Il y avait cette grande usine de moquettes, qui occupait environ deux pâtés de maison, on entendait les machines fonctionner toute la journée. J'y suis retourné, j'avais quelques jours de repos et j'ai traversé la ville en voiture à trois heures du matin, il y a trois semaines. Et les bâtiments étaient tous démolis, les fenêtres toutes brisées. L'usine avait fermé, mais je me souviens que mon père y avait travaillé, et son grand-père, son père y avaient travaillé et j'ai écrit cette chanson pour lui" (Detroit, 01.09.1978)